21 avril 2023
Pleurer. Seul.e. Sans faire de bruit. Sans que personne ne le remarque. Pleurer sans laisser de trace, dans un coin. Dans un soubresaut, pleurer dans un sanglot.
Lâcher le trop-plein. Les vannes. Lâcher les chiens. Pleurer, main devant la bouche, ne surtout pas faire de bruit, ne pas alerter.
Caché.e, là où personne ne peut entendre, voir. Pleurer, en tendant l’oreille pour que personne ne vous surprenne. Pour vous. Vous offrir ce cadeau, vous donner le droit, la permission, l’autorisation. N’avoir de compte à rendre à personne.
Pleurer, pour tout ce que vous ne pouvez dire, tout ce que vous ne pouvez exprimer, pour tout ce que vous n’osez. Pour tout ce qui vous est arrivé et que vous ne pouvez oublier. Pleurer parce que ça déborde. Parce que vous êtes à bout. Au bout.
Voici ce que j’entends la plupart du temps lors de mes consultations d’hypnothérapie :
👉 Je n’arrive pas à gérer mes émotions
👉 Je me laisse déborder par mes émotions
👉 Mes émotions me submergent
👉 Mes émotions prennent le dessus
Vous avez un trop-plein, un surplus, un débordement. Le syndrome de la cocotte-minute. Elle se remplit, se remplit, se remplit, ça se gonfle, ça prend de l’ampleur, ça monte, ça monte, ça monte.
C’est comme si vos émotions prenaient le dessus sur vous, comme si elles prenaient le lead et que vous étiez tenu.e à un rôle d’observateur.
Pourtant ce sont vos émotions, votre corps, votre vie.
Apprendre à gérer ses émotions, ce n’est pas de la comptabilité ni de la gestion.
C’est de la présence, de l’attention à vous, à votre corps, à votre respiration, à votre sommeil, à votre humeur.
Donc premièrement, pour apprendre à gérer ses émotions, il faut déjà accepter de les accueillir…
Comme je vous le disais plus haut, si vous souhaitez évacuer il faut savoir ce que vous avez à évacuer donc vous avez à vous connaître, à reconnaître vos émotions, vos sensations corporelles, expérimenter vos limites, votre capacité à encaisser, selon les moments et surtout vos états émotionnels.
Parce que si vous souhaitez gérer quelque chose que vous ne comprenez pas, ne connaissez pas et voulez surtout éviter, c’est mal parti…
Vos émotions sont là pour vous parler, pour vous communiquer des informations essentielles pour vous, votre vie, votre équilibre.
Elles vous donnent de précieuses données sur ce que vous vivez, si c’est en accord avec vos valeurs, vos besoins, vos envies.
Un peu comme si vous dirigiez un bateau en pleine mer.
Vous avez besoin d’outils de mesure, de navigation. Vous ne pouvez naviguer à vue, sauf à vouloir laisser le bateau à la dérive voire de couler à coup sûr.
Donc accueillez vos émotions comme des trésors vous permettant de mener votre barque et de vous respecter.
A cette étape, l’hypnose vous permet d’être capable de les sentir sans que cela soit un tsunami émotionnel, ni que ça ne vous fasse perdre pied.
Vous pouvez sereinement accueillir vos émotions, les sentir, en toute sécurité.
C’est le premier pas.
Car c’est souvent là que la bât blesse. Se connaître c’est accueillir vos besoins, vos envies c’est donc faire preuve d’individualité, de personnalité, presque d’égoïsme disent certains.
Eh bien oui ! Vous êtes vous, personne d’autres, vous avez donc votre personnalité, votre vécu, qui ne ressemble à celui d’aucun autre (même si parfois, il peut y avoir des ressemblances, des connivences évidemment avec d’autres personnes).
Vous avez donc votre manière de vivre vos émotions parce que c’est votre vie et pas celle d’un.e autre.
Comment éviter que votre cocotte-minute explose ? Comment éviter cette explosion d’émotions ? Ce trop-plein ? De vous laisser emporter par quelque chose que vous ne « maitrisez » pas, ne « contrôlez » pas ?
C’est simple… en vous connaissant !
En faisant votre connaissance et en allant à la rencontre de vos besoins, vos envies, vos vulnérabilités, vos forces.
Pour cela vous avez besoin de vous détacher de votre tyran intérieur et de l’image idéale de vous-même.
Pas évident, certes, mais c’est pour cela que les thérapies existent et c’est très facile et rapide avec l’hypnose.
Vous pouvez ainsi, grâce à l’hypnothérapie, vous libérer de vos vieux schémas obsolètes, de vos vieilles fidélités, loyautés qui vous briment, vous empêchent, vous contraignent, vous oppressent.
Et vous arrivez au deuxième pas, celui où vous décidez de reprendre les rênes, de mener votre barque à votre façon et cela passe par vous connaître pour ensuite vous affirmer…
Vous y êtes. C’est là que peuvent commencer les difficultés, les obstacles, car s’affirmer c’est dire à l’autre que vous êtes différent.es, donc que vous ne pouvez pas forcément coller à ses besoins, à ses envies.
Et comment faire si dès l’enfance on vous a dit qu’il fallait être gentil.le avec la dame/le monsieur. Faire un bisou, ne pas déranger, ne pas faire de bruit, finir votre assiette, ne pas vous salir, ne pas crier etc etc…
Alors, on est d’accord qu’il n’y a pas mort d’homme la plupart du temps et que ce sont des règles de savoir vivre en communauté.
En effet, heureusement qu’on fait attention à son voisin, sinon ce serait l’enfer pour tous.
Ok.
Mais.
Mais dans ces règles il y a de l’implicite. Du non-dit. Des règles sous-jacentes. Et qu’est-ce qu’on entend quand on est enfant ? :
Tu déranges quand tu t’exprimes.
Tu déranges quand tu demandes quelque chose que je ne peux te donner.
Tu contraries /fais de la peine à maman/papa/mamie… quand tu ne veux pas finir ton assiette, manger ce qu’elle/il a préparé ou que tu te tiens mal devant les gens.
Tu déranges et fais de la peine à maman/papa quand tu es triste ou en colère.
Tu contraries quand tes besoins ne vont pas dans le sens de l’organisation parfaitement réglée de la maisonnée… etc etc
Alors vous imprimez dès votre plus jeune âge que pour être aimé.e, être accepté.e, entouré.e, il ne faut pas trop en demander.
Cela s’ancre si profondément que vous ravalez vos besoins (légitimes), vos envies (légitimes) et vous avancez bon an mal an.
Vous ne les sentez même plus. Ce serait trop douloureux de les réprimer sans cesse. Donc blocus.
Et puis un jour, ça explose.
Eh oui. Alors vous avez le choix, d’imploser ou de réagir, pour vous, votre survie.
Et pour cela, vous allez devoir désobéir aux lois érigées pendant votre enfance, pour vous donner la permission d’être qui vous êtes. Enfin.
Et cela commence par accepter de sentir vos émotions qui vous guident sur ce dont vous avez besoin pour être bien, en bonne forme physique et mentale.
Puis de voir comment vous pouvez mettre en œuvre cela dans votre vie. Sans perdre l’essentiel.
Vous allez devoir apprendre à vous défendre, à vous respecter et à vous faire respecter comme vous le feriez si, par exemple, vous étiez parent.
Votre parent. Celui qui va prendre soin de vous. Comme vous en avez besoin.
Et cela passera donc par poser vos limites.
Savoir quand vous avez besoin de silence, besoin de mouvement (marcher, bouger, danser…). Quand vous avez besoin d’être seul.e, avec vos amis. De manger quand vous avez faim et non parce que c’est l’heure ou alors de sentir la faim pour pouvoir profiter pleinement de la première bouchée, en compagnie de vos proches.
Cela passe par plein de subtilités dont vous avez la clé et qui se travaille en hypnose.
Entendre vos besoins et les respecter, ce n’est pas contre l’autre. C’est pour vous.
Si vous avez sommeil, on ne va pas vous dire « non tu n’as pas sommeil » ! Car si, vous avez sommeil. Idem pour le besoin d’être seul.e, de soutien, d’écoute etc etc…
Nous arrivons alors au moment primordial de prendre conscience que si vous avez des besoins, l’autre aussi. Et ce n’est pas contre vous.
C’est peut-être en décalage avec les vôtres, mais ce sont les siens.
La réciprocité permet la bonne mise en place de vos limites
Maintenant que vous connaissez vos besoins, que vous savez les reconnaître, vous pouvez accueillir et donc apprendre à gérer ses émotions.
C’est le troisième pas.
Rien de plus simple avec l’hypnose.
Je vais aider votre inconscient qui va ensuite vous guider paisiblement. Vous n’aurez plus peur, vous serez serein.e.
Vous serez capable de sentir quand il y a un trop plein, quand un besoin ou une envie n’est pas respectée, soit par vous (nous sommes souvent notre pire ennemi) soit par votre entourage.
Vous saurez que votre colère indique telle chose et votre tristesse telle autre.
Avec ces indications, vos émotions, vous saurez naviguer en pleine mer, vous saurez quand vous arrêter au port.
Pour reprendre des forces ou des vivres ou parce qu’il y a une tempête au large et qu’il est plus prudent de vous ménager…
Vous pourrez vous exprimer sans vous mettre en échec, vous pourrez dire de manière sereine ce dont vous avez besoin, vous saurez que vous pouvez compter sur vous et que c’est le plus important.
Les autres c’est bien. Vous, c’est indispensable.
Et comme vous ressentirez une stabilité, une sécurité intérieure, alors les autres n’auront plus peur, ils sentiront qu’ils peuvent être à côté de vous, vous donner, eux aussi, en se sentant en sécurité.
Mais ça, c’est un autre sujet 😉
Ça vous tente de vivre sereinement vos émotions ? Je vous propose d’en parler ensemble. Appelez-moi.
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Charge mentale, Gestion des émotions
Stress, blocages, fatigue, phobies ?
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